Chaque année, c’est le même refrain : une fois la rentrée passée, beaucoup de gens ressentent un petit effondrement d’énergie. On parle souvent de la fatigue saisonnière, ce moment où la luminosité change, où les journées raccourcissent et où le rythme quotidien reprend de plus belle. Mais ce qu’on oublie parfois, c’est le rôle central de l’hydratation dans cette histoire. Boire plus d’eau ou de boissons hydratantes pourrait bien être l’un des gestes les plus simples pour traverser cette période un peu compliquée.
Quand la déshydratation accentue la fatigue
La baisse d’énergie de septembre est multifactorielle : retour au travail ou à l’école, changement de lumière, reprise des transports, sommeil parfois perturbé. Mais une déshydratation même légère suffit à amplifier la fatigue. On le sait moins, mais perdre seulement 1 à 2 % d’eau corporelle peut réduire la concentration et augmenter la sensation de lassitude. Résultat : on se sent épuisé plus vite, alors qu’une bonne hydratation aurait pu limiter cette impression de coup de fatigue.
L’eau, carburant de nos fonctions vitales
L’eau n’est pas qu’un simple liquide qui désaltère. Elle intervient dans le transport des nutriments, la régulation de la température corporelle, la lubrification des articulations et même le fonctionnement cérébral. Quand le corps manque d’eau, il met en place des mécanismes de défense qui consomment encore plus d’énergie. D’où ce sentiment de lourdeur ou de ralentissement qu’on attribue parfois uniquement à la météo ou au stress.
Adapter ses habitudes à la saison
En septembre, la sensation de soif est souvent moins marquée qu’en plein été. On transpire moins, l’air devient plus frais, et on pense donc moins à boire. Pourtant, les besoins restent présents. Un bon réflexe est de fractionner sa consommation : un verre d’eau en se levant, un autre en milieu de matinée, puis régulièrement tout au long de la journée. Les boissons chaudes non sucrées (tisanes, thé léger) comptent aussi, tout comme les aliments riches en eau : pommes, poires, raisins, concombres.
Le lien entre hydratation et humeur
Au-delà de la fatigue physique, septembre est parfois associé à une petite baisse de moral. Là encore, l’hydratation joue un rôle discret mais important. Plusieurs études ont montré qu’un apport hydrique insuffisant peut accentuer l’irritabilité, la nervosité ou la difficulté à gérer le stress. Autrement dit, boire davantage aide aussi à traverser cette période de transition avec un mental plus clair.
Boire plus, mais mieux
Il ne s’agit pas d’avaler des litres sans réfléchir. L’idéal est d’alterner eau plate, eau légèrement minéralisée, infusions et boissons fonctionnelles pauvres en sucre. Ce qui compte, c’est la régularité. Avoir une bouteille réutilisable ou une canette à prête-à-boire à portée de main reste le moyen le plus simple de se rappeler à l’ordre.
Finalement, ce fameux “coup de mou” de septembre n’est peut-être pas une fatalité. Si le sommeil, l’alimentation et l’organisation comptent évidemment, l’hydratation reste un allié sous-estimé. Alors, pourquoi ne pas profiter de ce mois de transition pour prendre une bonne habitude : boire un peu plus, et mieux ?